La respiration, le BQTT (le Boulon Qui Tient Tout)
- fbrusset
- 20 oct. 2024
- 3 min de lecture
On sait bien sur qu’on le fait, mais la plupart du temps, on n’a pas conscience de le faire, et on le fait plus ou moins bien …. La respiration!
Et c’est un peu notre BQTT du corps.
Notre souffle, notre système nerveux et notre système endocrinien s’influencent mutuellement et à chaque instant. Par exemple si vous êtes stressé, votre souffle va être modifié : il va devenir rapide, court, voire bloqué.
La bonne nouvelle, c’est que ca marche aussi dans l’autre sens : si vous contrôlez votre souffle, le message est envoyé au systeme nerveux, ce qui peut faire baisser le stress.
=> Les impacts d’une mauvaise respiration
🥱 Fatigue :
Vos cellules sont mal oxygénées, vos mitochondries fabriquent moins d’énergie, vous êtes faaaatigué.
😰 Douleurs :
Votre diaphragme ne bouge pas, il reste tendu, il tire sur vos vertèbres . Vous avez mal au bas du dos. Pour compenser, vous voutez vos épaules, et vous avez mal au haut du dos. Pour compenser vous tirez sur votre cou, et vous avez mal à la nuque voire à la tête…
🥴 Mauvaise digestion :
Un diaphragme tendu ne vient pas masser vos organes digestif à chaque respiration.
😫 Stress :
Vous allez mal récupérer pendant la nuit, donc être fatigué, donc tenir sur l’énergie nerveuse, donc être stressé!
=> Bien respirer
Il existe un certain nombre de respirations. J’en connais une demi douzaine. Elles impliquent des différences de rythme, d’amplitude et de localisation.
LA LOCALISATION
La localisation de la respiration permet d’atteindre un objectif ou un autre. Il suffit de poser son attention (ou parfois sa main) sur l’endroit ou vous souhaitez respirer (le dos, le bas ventre, ect…). On peut ainsi respirer avec ses pieds ou son 3° oeil!!!
Selon la localisation, certaines sont destinées à :
Gérer son stress
Faciliter l’endormissement
Favoriser le retour veineux
Activer la confiance en soi
Retrouver de l’énergie
Apaiser les douleurs lombaires
Developper la concentration
Améliorer la précision d’un geste
A choisir en fonction de votre besoin (prendre la parole en public, passer un examen, se calmer pour éviter une dispute…)
L’AMPLITUDE
Quand on n’y prête pas attention, on inspire (et on expire) un demi litre d’air. Mais si on prend une grande inspiration, on peut monter à 3L.
Si on fait ensuite une grande expiration, on va expirer les 3L et encore 1L supplémentaire qui restait dans les poumons.
Rassurez vous, après cela, il reste encore 1L d’air dans vos poumons. Ce volume est indispensable, il empêche que les alvéoles des poumons ne se ratatinent sur elles même.
Modifier l’amplitude de sa respiration permet de mieux s’oxygéner, de se poser ou de ralentir, de revenir au corps, et petit à petit, d’augmenter sa capacité respiratoire.
LE RYTHME
Quand on n’y prête pas attention, un cycle inspir + expir prend 4 à 5 secondes.
Apres avoir piqué un sprint, on peut être à 1 seconde. (#jaipasloupémontrain)
Certains mantras tibétains reposent sur des « AOM » chantés qui font durer le cycle inspir expir 17 secondes (et ils chantent pendant 4h!!!!)
Et puis il y a la cohérence cardiaque, qui repose sur un rythme précis de 10 secondes. C’est une technique respiratoire mise en évidence depuis la fin des années 90, et popularisée par David Servan Schreiber en 2003, puis par le Dr Davide O’Hare en 2012.
En clair, le corps fonctionne mieux quand on respecte ce rythme là.
Je conseille tres souvent la cohérence cardiaque car elle a des effets a la fois sur :
• le stress, L’anxiété
• l’immunité
• la confiance, la motivation, le bien etre
• l’hypertension
• Les envies de sucre donc le poids
• La récupération sportive
• Et même le vieillissement!!
Je suis certaine qu’au moins un de ces sujets vous concerne!!!
Alors? Ca vaut la peine de prendre 5 minutes pour respirer?
=> Mon Conseil
Régulièrement dans la journée, observez votre posture et votre respiration. Détendez vos épaules, relâchez votre ventre. Ralentissez le rythme de votre respiration, augmentez son amplitude, et descendez sa localisation.
« Tel souffle, tel mental. Tel mental, tel homme. »
(Paramahansa Hariharananda)
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